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Île-d'Houat (trève et commune)

Île-d'Houat [ildwat] est une commune française du département du Morbihan, en région Bretagne. Elle est essentiellement constituée de l'île de Houat.
Administration
  • Arrondissement : Arrondissement de Lorient
  • Canton : Canton de Quiberon
  • Intercommunalité : Auray Quiberon Terre Atlantique
  • Insee : 56086
Démographie
  • Gentilé : Houatais
  • Population : 249 habitants
Géographie
  • Superficie : 2.91 km2
  • Altitude maximale : 42 mètres
source : DBpedia

Ressources patrimoniales

Histoire de la commune

Située à 10 km au sud-est de la presqu'île de Quiberon, l'île de Houat est séparée du continent par le passage de la Teignouse. Formée d’un plateau granitique qui mesure 3,3 km de long et 1,5 km au plus large, celui-ci s’adoucit en une grande plage bordée de dunes à l'est alors qu’à l’ouest, il est prolongé par une chaussée granitique appelée Chaussée du Béniguet. Au nord, l'île de Houat fait face à la presqu'île de Rhuys et à la sortie du golfe du Morbihan.

Cette île est presque déserte jusqu’au VIesiècle. La tradition suppose que saint Gildas, moine écossais qui évangélise la Bretagne, vient s'y cacher en 524. Il y établit son ermitage avant de fonder, vers 528, le monastère de Rhuys. Les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys y conservent dès lors un petit établissement dépendant de leur abbaye. Jusqu’à la Révolution, l’île reste la propriété de l’église.

La seigneurie :

À l'époque féodale, Houat souffre beaucoup des invasions normandes, les moines sont tués ou chassés, comme la majeure partie de la population.Au XIesiècle, une nouvelle colonie placée sous l’autorité religieuse du monastère puis d’un prêtre séculier y est envoyée.

Victime de nombreux pillages des anglais comme des hollandais, le roi décide de faire construire sur Houat des fortifications plusieurs fois détruites jusqu’à l’établissement du fort actuel en 1848. Au point de vue militaire, Houat dépend du gouverneur de Belle-Île.

La paroisse :

Sous l'Ancien Régime, l’île dépend de l’abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys. À la réorganisation du diocèse en 1802, elle est érigée en paroisse

La commune :

En 1790, Houat comme Hoëdic est annexée à la commune du Palais, rattachée à son canton et au district d'Auray (lois des 14 décembre 1789 et 8 janvier 1790). En 1795, le district est supprimé et l'administration municipale est placée entre les mains de la municipalité de canton du Palais, composée des représentants des communes de Bangor, Locmaria et Sauzon (Constitution du 5 fructidor an III). En 1800, l'assemblée communale du Palais est rétablie et la commune intègre l'arrondissement de Lorient (loi du 28 pluviôse an VIII).

En 1801, la commune du Palais est rattachée au canton de Belle-Île-sur-Mer (loi du 8 pluviôse an IX et arrêté du 3 brumaire an X) jusqu'au 16 décembre 1891, date à laquelle la commune de l'Île-d'Houat est érigée et rattachée au canton de Quiberon et à l’arrondissement de Lorient jusqu'en 2014 (décret n° 2014-215 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le Morbihan). En vertu de ce nouveau découpage, le canton de Quiberon fusionne avec ceux de Belz et de Belle-Île pour former le nouveau canton de Quiberon.

Il est à noter que malgré la Révolution, l’île de Houat continue de vivre en dehors de toute administration avec des règles coutumières héritées de l'autorité religieuse. Le recteur est la seule autorité de l'île : il est à la fois curé, instituteur et syndic de mer, notaire. Il gouverne l’île avec le concours des anciens, surveille l'unique cantine et magasin du lieu, se charge de toutes les démarches qui intéressent les îliens. En 1822, une charte composée de 32 articles est établie sur la base de ces anciens usages et fixe les devoirs et les droits de chacun. En 1880, Léon de Montluc, préfet du Morbihan met fin à ce fonctionnement particulier en nommant un agent spécial pour remplacer le recteur dans ses activités municipales puis un syndic de mer en 1881 et un instituteur laïc en 1882. Le recteur n'abandonne la fonction de secrétaire de mairie que vers les années 1960.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population. En 2015, la population comptait 243 habitants, les Houatais, répartis sur un territoire de 2,91 km².Le nom de la commune en breton est Houad.

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