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Le Saint (trève et commune)

Le Saint [lə sɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Le Saint se dit Ar Zent en breton.

Administration

  • Arrondissement : Arrondissement de Pontivy
  • Canton : Canton de Gourin
  • Intercommunalité : Communauté de communes du pays du roi Morvan
  • Insee : 56201

Démographie

  • Population : 617 habitants

Géographie

  • Superficie : 31.03 km2
  • Altitude minimale : 73 mètres
  • Altitude maximale : 223 mètres
source : DBpedia

Ressources patrimoniales

Histoire de la commune

Situé au nord du Morbihan, Le Saint est entouré au nord et à l'ouest par Gourin, séparé à l'est par le ruisseau du moulin du Duc de Langonnet et au sud-est du Faouët. Au sud-ouest, la rivière Inam appelée aussi Sté-Laer la distingue de la commune de Guiscriff. Le Saint est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Landévénnec. 

La seigneurie

À l'époque féodale, le Saint dépend de la vicomté et sénéchaussée de Gourin. Cette petite sénéchaussée qui fait partie du ressort du présidial de Quimper comprend les paroisses du Faouët, de Gourin et ses trèves de Roudouallec et du Saint, de Guiscriff et sa trève de Lanvénégen, de Langonnet et sa trève de La Trinité, et de Leuhan. Il existait 6 seigneuries dans la trève du Saint dont la seigneurie du même nom qui a appartenue au marquis de Liscoët, Le Leignon, Mené-Penpen, Pont-Briant, Poulhériguen et Trémen.

La paroisse

Sous l'Ancien Régime, de simple chapelle privée, le Saint devient vers 1129 trève de la paroisse de Gourin. Cette dernière dépend de l'archidiaconé de Cornouaille relevant lui-même de l'évêché de Cornouaille dont le siège est à Quimper. Entre 1088 et 1114, Tanguy, vicomte de Gourin fonde le prieuré de Pontbriant dans lequel s'installent les bénédictins de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. En 1743, la célèbre brigande Marion du Faouët dévalise le presbytère et la sacristie. En 1791, le curé refuse de prêter serment et s'exile en Espagne dont il ne revient qu'en 1801. À la suite du concordat de 1801, le Saint intègre le diocèse de Vannes et en 1802, elle devient paroisse.

Après les apparitions de Lourdes en 1858, de très nombreuses répliques de la grotte sont réalisées. En 1876, les saintois décident de construire une grotte dans les bois et d'y installer une statue en plâtre de l'Immaculée Conception. Cette construction est réalisée l'année qui suivit le premier pèlerinage du diocèse de Vannes à Lourdes. La construction d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes commence dès le mois de novembre 1890. Entièrement construit en pierres de taille extraites de la carrière de Guernanbigot au Saint, l'édifice est achevé en juillet 1891. La chapelle abrite en son choeur les statues en plâtre de Sainte-Geneviève, Saint-François d'Assise, Sainte-Thérèse et Saint-Yves. Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet.

La commune

Le Saint est érigé en commune en 1790, rattaché au canton de Gourin et au district du Faouët (lois du 14 décembre 1789 et 8 janvier 1790). En 1795, le district est supprimé et l'administration municipale est placée entre les mains de la municipalité du canton de Gourin, composée des représentants des communes de Gourin, Roudouallec et du Saint (constitution du 5 fructidor an III).

En 1800, l'assemblée communale du Saint est rétablie et la commune intègre l'arrondissement de Pontivy (loi du 28 pluviôse an VIII). En 1801, elle est maintenue dans celui-ci (loi du 8 pluviôse an IX et arrêté du 3 brumaire an X) comme en  2014 (décret n°2014-15 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le Morbihan).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population. En 2019, la population compte 604 habitants, les Saintois répartis sur un territoire de 31,03 km2.

Le nom  de la commune en Breton est Ar Zent qui signifie Les Saints.

Patrimoine architectural et mobilier

Points d’intérêts patrimoniaux

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