Le personnage central pour la constitution de cet ensemble de propriétés est Julien Le Gouvello, doyen des conseillers du Parlement de Bretagne au XVIIe siècle. Issu d'une famille alréenne enrichie au XVIe siècle, et connaît une ascension sociale importante au XVIIe siècle, Julien Le Gouvello...
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Le personnage central pour la constitution de cet ensemble de propriétés est Julien Le Gouvello, doyen des conseillers du Parlement de Bretagne au XVIIe siècle. Issu d'une famille alréenne enrichie au XVIe siècle, et connaît une ascension sociale importante au XVIIe siècle, Julien Le Gouvello hérite de nombreux biens, tant du côté de son père, lieutenant général de la sénéchaussée d'Auray, que de Françoise Le Toux, sa mère. Pendant sa vie, il réalise quelques acquisitions. À son décès en 1678, l'ensemble ne bouge quasiment plus. Sa fille unique, Marie, hérite de l'ensemble des biens. Elle se marie à Joseph du Coscaer de Rosambo, conseiller au Parlement de Bretagne. Leur fille aînée, Jeanne-Josèphe du Coscaer du Rosambo, épouse Louis Le Peltier, président à mortier du Parlement de Paris. Marie Le Gouvello et sa fille décèdent toutes deux en 1693. Leurs biens échoient à Louis Le Peltier de Rosambo, né en 1690, sous la tutelle et l'autorité de son père. Louis Le Peltier, après avoir été président à mortier, devient premier président du Parlement de Paris de 1736 à 1743. À sa mort en 1770, sa petite-fille, Marie-Louise de Montmorency-Luxembourg et son époux, Anne-Alexandre-Marie-Sulpice de Montmorency-Laval, héritent des biens. En effet, Françoise-Thérèse Le Peltier de Rosambo et Joseph-Maurice-Annibal de Montmorency-Luxembourg, son époux, sont décédés respectivement en 1750 et 1762. À la Révolution, c'est donc une branche cadette de la très importante famille de Montmorency-Laval qui possède l'ensemble, d'où le nom de fonds.La famille Le Peltier ne réside pas dans le pays d'Auray et ne semble pas y venir souvent. Leurs biens sont confiés à un receveur, Étienne Musseau, qu'on trouve en poste dès 1692.À sa mort, c'est sa veuve, Anne Marré qui reprend brièvement la régie, puis son gendre, Guillaume Ponsonnet, et enfin, en 1754, la famille Lucas du Mottays : François Lucas, avocat et maire d'Auray en 1740-1741, puis Louis-Marie, son fils, en poste jusqu'en 1777.À cette date, Pierre-Louis Le Pigeon devient régisseur et le reste jusqu'à la Révolution.