Charles Le Sénéchal est né le 31 janvier 1851 à Pontivy, quatrième dans une famille de neuf enfants. Son père était marchand et fabricant de pipe. Sa mère, Marie-Eugénie-Zoé Delange, a été le dernier écrivain public de Pontivy.
Il entre en apprentissage chez le pâtissier Arnaud à l'âge de 12 ans...
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Charles Le Sénéchal est né le 31 janvier 1851 à Pontivy, quatrième dans une famille de neuf enfants. Son père était marchand et fabricant de pipe. Sa mère, Marie-Eugénie-Zoé Delange, a été le dernier écrivain public de Pontivy.
Il entre en apprentissage chez le pâtissier Arnaud à l'âge de 12 ans et y est reconnu comme extrêmement travailleur. Lorsqu'il en sort, il part pour Nantes, puis Paris où il travaille dans les grands hôtels. Sa renommée est telle qu'il entre au service du duc Fernand Nuñez, grand d'Espagne, en qualité de chef et de maître d'hôtel ; ce qui lui donne l'occasion de sillonner l'Europe pendant 20 ans.
En 1897, il épouse à Paris Jeanne Labeyrie, née en 1854 à Léon dans les Landes. L'année suivante, ils s'installent à Pontivy.
Connu pour sa générosité, il est membre honoraire de toutes les oeuvres de bienfaisance de la ville, président de la musique municipale et administrateur du bureau de bienfaisance.
En 1903, il se présente aux élections municipales sur la liste du docteur Langlais dont il soutient tous les projets avec ferveur. Il reste au conseil municipal jusqu'en 1919.
Lorsque la guerre éclate, il participe à toutes les oeuvres et souscriptions destinées à aider les soldats et la population. À la tête d'une poignée de citoyens dévoués, il crée les semis municipaux pour faire face aux problèmes de ravitaillement. Entre 1917 et 1918, il récolte ainsi 700 000 pouces de légumes qu'il distribue à la population et aux militaires casernés dans la ville.
Amateur de jardinage, affectionnant tout particulièrement les chrysanthèmes dont il possède un nombre important de variétés, il prend plaisir à orner les tombes des soldats morts pour la France le 2 novembre de chaque année.
À sa mort en 1923, il lègue par testament olographe daté du 16 mai 1912, 10 000 francs au bureau de bienfaisance à destination des familles ayant des enfants à charge et des orphelins et 1 000 francs pour le fourneau économique.