Ce procès qui s'étale sur plus d'une cinquantaine d'années a pour origine des sommes très importantes dues aux descendants et héritiers de Jacques Le Quinio, sieur de Kerdavy, par les descendants et héritiers de Jean Le Quinio, sieur du Plessis-Cabéno. Ce dernier a prélevé une grande part des...
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Ce procès qui s'étale sur plus d'une cinquantaine d'années a pour origine des sommes très importantes dues aux descendants et héritiers de Jacques Le Quinio, sieur de Kerdavy, par les descendants et héritiers de Jean Le Quinio, sieur du Plessis-Cabéno. Ce dernier a prélevé une grande part des revenus des biens du défunt sieur de Kerdavy pour éponger ses dettes. À son décès, les héritiers du sieur de Kerdavy ont entrepris, sous la tutelle de Nicolas Croze, sieur de Kermourault, une longue procédure pour récupérer lesdites sommes. Après le décès des enfants du sieur de Kerdavy, c'est Marguerite-Thérèse Le Quinio, fille de François-Jacques et de Thérèse Deshayes, qui reprend le cours du procès, sous tutelle tout d'abord puis comme épouse de Nicolas-Marie Le Mintier, chevalier de Léhélec.
La complexité de ce contentieux vient du fait qu'un certain nombre des héritiers en présence décède au fur et à mesure du temps. Leur succession respective entre alors dans la procédure de règlement et de liquidation. De la même manière, les créanciers décédés font place à leurs héritiers qui continuent les poursuites.
Pour davantage de clarté, il est conseillé de se référer au tableau généalogique de la famille Le Quinio placé en annexe.
Il est également recommandé, pour une meilleure compréhension, de commencer la consultation par les liasses qui concernent la succession de François-Jacques Le Quinio puis de poursuivre par la procédure plus ancienne concernant la succession de Jacques Le Quinio.