L'histoire de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre est la résultante de la fusion de plusieurs organismes créés au cours du XXe siècle pour répondre aux besoins générés par une série de conflits d'une ampleur jusque-là inconnue.
La première guerre mondiale marqua l'entrée dans un mode de conflit terriblement meurtrier et posa la question de la prise en charge des personnes affectées par le conflit : mutilés, veuves, orphelins et combattants eux-mêmes. Le premier office à voir le jour fut celui des mutilés et réformés de la guerre créé par l'arrêté ministériel du 2 mars 1916. La loi du 27 juillet 1917 créa ensuite l'Office national des pupilles de la nation. Celle du 19 décembre 1926 donne le jour à l'Office national du combattant. Durant les années 1933 et 1934, la fusion successive de ces 3 organes permit la création de l'Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la nation. Ce n'est qu'en 1946, par le décret du 17 juin, que cet organisme se voit attribuer la gestion des services sociaux du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés. Il s'appelle désormais l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). Au niveau départemental, l’ONACVG s'est vu doté de comités départementaux, héritiers des trois précédents offices désormais fusionnés. Il fallut attendre les ordonnances du 7 janvier 1959 pour que les comités départementaux soient supprimés et remplacés par des services départementaux placés sous l’autorité du préfet et de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.