L’hôpital de Vannes résulte de la réunion des différents établissements de soins fondés dans cette ville depuis le XIVe siècle :
- l’hôpital-général, confirmé par lettres patentes de 1684 est l’ancêtre direct de l’hôpital actuel ; il était destiné aux mendiants, vieillards et enfants trouvés ;
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L’hôpital de Vannes résulte de la réunion des différents établissements de soins fondés dans cette ville depuis le XIVe siècle :
- l’hôpital-général, confirmé par lettres patentes de 1684 est l’ancêtre direct de l’hôpital actuel ; il était destiné aux mendiants, vieillards et enfants trouvés ;
- l’hôtel-Dieu ou hôpital Saint-Nicolas, le plus ancien établissement de soins de la ville remonte aux premières années du XIVe siècle ; il accueillait les pauvres malades et fut abandonné en 1795 ;
- l’hôpital des incurables créé dans les premières années du XVIIIe siècle pour les contagieux et supprimé en 1866 ;
- l’hôpital civil et militaire du Petit-Convent créé en 1795 après la disparition de l’hôtel-Dieu destiné à l’origine aux militaires, supprimé en 1934.
L’ensemble des archives antérieures à 1790 de ces différents établissements a été déposé aux Archives départementales.
L'hôpital des incurables est également connu sous le nom de Saint-Yves ou de La Garenne.
À l’origine de cet établissement, l’installation à Vannes des filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul appelées par des dames secourables pour visiter les pauvres malades en 1682. Dans le même temps intervient la fondation de Mme Helo de Kerborn qui fait construire dans les toutes premières années du XVIIIe siècle un hôpital destiné aux contagieux et pestiférés considérés comme incurables. Le soin en est bientôt confié aux filles de la Charité établies à Vannes depuis plus de vingt ans (1707). De très nombreuses donations privées ont permis aux filles de la Charité d’assurer non seulement le soin des malades civils (60 lits en 1790) mais encore
celui des matelots scorbutiques ou blessés au cours de combats avec les Anglais (1746, 1759).
Remplacées par des laïcs en 1791, les soeurs de Saint-Vincent ont été rappelées par la commission des hospices en 1803. En 1866, l’hospice des incurables est réuni à l’hospice civil et militaire du petit-Couvent. Les bâtiments sont rachetés par la supérieure des filles de la Charité pour y installer l’oeuvre de la Providence.