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Sénéchaussée de Ploërmel

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Présentation des notices

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  • Audiences. 1591-1790
    • B 3208 - Causes civiles et d'office. Appropriements : pour honorable homme Pierre Pichard, dmeurant à Saint-Méen, d'héritages situés en la paroisse de Lanrelas, pour la somme de 3 617 livres et 60 livres de rente viagère (9 juillet 1784) ; pour Me Louis-François-Marie Santier, procureur au siège de Ploërmel et dame Jeanne-Françoise Morel, son épouse, acquéreurs d'une maison et dépendances sise au bas des Halles de Ploërmel, au prix de 2 200 livres (8 octobre 1784) ; pour écuyer René-François Briand de Kervagat, lieutenant pour le Roi à Ploermel, de la métairie de la Grée-Bernard, située près cette ville, etc. Pour la somme de 20 000 livres (4 juillet 1785° ; pour Guillaume Le Meneur et Vincente Caradec, sa femme, aubergistes à Ploërmel, d'une maison située rue des Patarins, en la dite ville, pour la somme de 1 236 livres (4 juillet 1785) ; pour Me Pierre-Mathurin Gaultier, notaire en la sénéchaussée de Ploërmel, d'héritages situés en la paroisse du dit Ploërmel, pour la somme de 3 224 livres (5 octobre 1785), pour messire Michel Henry de Kergouet, demeurant en son hôtel, rue de la Porte-d'en-Haut à Ploërmel, acquéreur au prix de 1 010 livres, d'une maison, jardin et dépendances, située rue des Bignons, même ville (6 octobre 1786) ; pour le sieur Jean-Antoine Coulon, cavalier de la sénéchaussée et demoiselle Primigénie Thomas, son épouse, d'héritages relevant de la seigneurie de la Gaudinaye, pour la somme de 1 240 livres (19 avril 1787) ; pour le sieur Julien Deslandes, marchand à Ploërmel, et demoiselle Marie-Angélique Joly, son épouse, d'une portion de maison située rue de l'hôpital pour la somme de 1 200 livres (20 avril 1787) ; pour noble maître Jacques-Julien Rigault de la Longrais, avocat au Parlement, contrôleur des acdes et receveur du domaine du Roi à Ploërmel, d'héritages situés rue des Patarins, acquis par lui d'écuyer Yves-Vincent de la Motte-Fablet, conseiller du Roi au présidial de Rennes, maire et lieutenant général de police en la même ville et de dame Elisabeth-Nicole-Jeanne Debroise, dame de la Rougerais, son épouse, pour la somme de 5 300 livres (20 avril 1787) ; pour M. Me Mathurin Chardevel, conseiller du Roi et son procureur en la sénéchaussée de Ploërmel, et noble homme Alexandre-Antoine Nouel de La Touche, négociant, demeurant au lieu de Bourien, paroisse de Saint-Brieuc de Mauron, acquéreurs, au prix de 1 200 livres, d'héritages situés en la ville de Merdrignac (20 avril 1787) ; pour M. Jacques Le Sancquer, chef du Bureau de l'artillerie et du génie, commissaire ordonnateur des guerres, demeurant à Versailles, de deux maisons, sises à Ploërmel, rue des Forges, pour la somme de 1 800 livres (5 octobre 1787) ; pour Armel Doudart, laboureur à Monterrein, d'héritages situés au dit lieu, pour la somme de 1 000 livres (5 octobre 1787) ; pour messire François-Julien Bebin, prêtre, curé de Saint-Malo-de-Beignon, de la métairie du Porche en la dite paroisse, pour la somme de 1 800 livres (8 janvier 1788) ; pour messire Joseph-Jean des Cognetz, chevalier, sieur du Lezdu, et pour dame Marie-Françoise de Keromar de Bois-Château, dame des Cognetz, son épouse, demeurant en l'hôtel abbatial de la ville de Saint-Méen, des lieux et métairies de la perrière, des Hautes-Menerays, du Brossy et du Plessis-Guellier, situés dans la paroisse de Saint-Ouen et dans la trève de Muel, paroisse de Gaël, acquis de noble homme Jacques-François-Jean Quérard, négociant à Bayonne, au prix de 32 000 livres (9 janvier 1788) ; pour écuyer Charles-Félix-Thérèse Ausquer de Kerouas, inspecteur général des droits régis au profit de la province de Bretagne, et pour dame Madeleine Pouyot, son épouse, de la métairie de la Pironais, située au village du même nom, paroisse de Maxent, pour la somme de 2 400 livres (11 janvier 1788) ; pour messire Louis-Ange-François-Annibal de Farcy, chevalier, seigneur de Saint-Lorens, Augan, Beaurepaire, Bauvais et autres lieux, associé propriétaire par indivis des forges, forêts et chatellenie de Brécilien et partie du Condé de Montfort, conseiller en la Grand Chambre du parlement de Bretagne et pour dame Julienne-Marie-Rose Kervagault, son épouse, de la terre et métairie noble de la Ville-Moussard, située en la paroisse d'Augan, pour la somme de 25 000 livres (11 avril 1788) ; pour messire François-Thérèse-Guillaume de Jullienne et dame Jeanne-Françoise Le Goaesbe, son épouse, seigneur et dame de la Minière, Remengol, la Chesnays et autres lieux, d'une partie des terres de la Minière, pour la somme de 6 000 livres et 600 livres de rente viagère (11 juillet 1799) ; pour messire Toussaint Berruyer, prêtre, d'une maison et petit jardin, situés près la rue de la Porte-d'en-Haut à Ploërmel, pour la somme de 1 800 livres (11 juillet 1788) ; pour noble homme Joseph-Alain-Pierre Le Chapt, sieur du Chatellier, contrôleur des entrepôts de la ville de Nantes, du manoir et dépendances du Plessis-Mahé, métairies de la Daudais, en la paroisse de Lieuron, pour la somme de 24 296 livres (10 octobre 1788) ; pour M. Me Mathurin Chardevel, conseiller du Roi et son procureur en la sénéchaussée de Ploërmel, et dame Perrine Euzenat, son épouse, du fief et bailliage du Briend-Maillard, s'étendant dans les paroisses de Guégon et Coëtbugat, acquis de haut et puissant seigneur Louis-Marie-Bretagne-Dominique de Rohan-Chabot, duc de Rohan, pair de France, comte de Porhoët etc., à titre de réinféodation, pour la somme de 5 500 livres (12 janvier 1789) ; pour le sieur Jacques Guezel et demoiselle Pelagie-Cécile Lucas, son épouse, marchands près la place royale à Ploërmel, d'une petite maison située près la dite place, pour la somme de 1 050 livres (14 janvier 1789) ; pour honorable femme Mathurine Le Roscouet, veuve remariée, demeurant au village de Kerlezard, trêve de Gueltas, paroisse de Noyal-Pontivy, d'un héritage situé au village de Kerlebaut, pour la somme de 2 100 livres (6 juillet 1789) ; pour le sieur Joseph Le Pontois, marchand fabricant de papier, demeurant à sa manufacture, au bourg paroissial de Montertelot, de terres situées au canton de Guibourg, pour la somme de 1 175 livres (10 octobre 1789) ; pour messire Honorat-François-Joseph-Louis-Marie comte de Kersauzon, chevalier, seigneur de la Ferrière, le Harlaix et autres lieux et dame Laurence-Jacquemine Géran, son épouse, demeurant à Ploërmel, d'une métairie sise au Paty-Berruyer, près cette ville, pour la somme de 2 500 livres (10 octobre 1789) ; pour Me Pierre-Hyacinthe-Nicolas, notaire, procureur en la baronie de Malestroit, sénéchal et procureur fiscal de Bois-Linnio, paroisse de Pleucadeuc, pour la somme de 2 400 livrres (15 janvier 1790) ; pour Jean Thétio, laboureur et maréchal, tuteur des trois enfants d'honorables gens Julien Guilloux et Raoulette Gautier, demeurant au village de la Rozais, paroisse de Loyat, d'une métairie située au village de Brango en Ploërmel, au prix de 3 800 livres (15 janvier 1790). Présentation des lettres de grâce obtenues : par Pierre Thétio, de Malestroit, pour cause d'homicide involontaire sur la personne du nommé Dupé, domestique au château du Bois-Ruault, tué accidentellement d'un coup de fusil (17 mars 1786) ; par Jean Le Mouel, laboureur ménager au village de Castel-Bourhis, paroisse de Neuilliac, accusé de la mort de Jérôme Le Hellaye (26 mars 1785) ; par Jean-Marie Eon, ci-devant huissier au siège de Ploërmel, détenu aux prisons d'icelui, pour cause d'homicide sur la personne de Me Joseph Guérin, huissier à Josselin, avec lequel il était en train de "boire une bouteille de vin" et qu'il eut le malheur de frapper à la tête "d'un coup de la massue qu'il portait habituellement, dont il mourut le lendemain" (26 janvier 1790). Prestations de serment : par Me Jacques-Pierre Lores, chirurgien, demeurant en la ville de Josselin, reçu dans les fonctions de chirurgien commis aux rapports, juré, en la ville de Josselin et comté de Porhoët, en remplacement de Jean-Marie Gravier (7 septembre 1786) ; par noble maître Louis-Pierre Havard, avocat, sénéchal de la juridiction de Grenédan (22 septembre 1787) ; par noble maître Joseph-François-Julien Jarnier, avocat, admis aux fonctions de sénéchal et seul juge civil, criminel et de police de la juridiction de Renac (14 décembre 1787) ; par Me François-Gaspard-Maurice Guymard, reçu notaire royal en la sénéchaussée de Ploërmel, à la résidence de Pontivy (15 janvier 1788). Défaut contre Jean Sevestre, décrété de prise de corps par la juridiction du Marquisat de Sourdeac, pour homicide commis sur la personne de Françoise Méaude (19 décembre 1786). Audience du vendredi 16 mai 1788, tenue devant M. M. les sénéchal, alloué et lieutenant, dans laquelle le siège, après avoir décerné acte au procureur du Roi de sa protestation contre tout ce qui pourrait être contraire aux droits de la province, et des protestations du parlement de Bretagne, auxquelles il déclare adhérer, proteste lui-même contre tout ce qui pourrait être fait contre les lois du royaume, les droits de la province et la magistrature "déclarant y persévérer jusqu'à ce que par les Etat de la dite province il en ait été délibéré, nonobstant toutes signatures qui pourraient être arrachées par violence ou exigées par autorité en vertu d'ordres du Roi, sous peine de désobéissance personnelle, à tous ou quelques uns du siège". Enregistrement : des arrêtés du parlement de Bretagne les 5 et 7 mai 1788 ; des protestations de M. M. du présidial de Vannes (15 mai 1788) ) ; des avocats de Ploërmel. Audience du 17 mai 1788. Enregistrement des protestations de M. de Botherel, procureur général syndic des Etat de Bretagne (12 mai) ; Audience du 20 mai : Enregistrement des protestations des juges de Josselin et de Saint-Jouan-de-l'Isle. Audience du 24 mai : Enregistrement des protestations de juges de Mauron. Audience du 6 juin : Enregistrement du discours fait par M. de Botherel en la Cour, chambres meublées, le 31 mai précédent, suivi du réquisitoire de M. Anne-Jacques de Caradeuc, procureur général du Roi, et généralement de tout ce qui s'est fait au parlement de Bretagne en la dite journée. Audience du 7 juin : Enregistrement des procès-verbaux, arrêts et arrêtés du dit parlement (séances des 2 et 3 juin 1788). Audience extraordinaire du 19 août 1788, tenue devant M. M. les sénéchal et alloué, présent M. le procureur du Roi et messire René-Jean de Botherel, procureur général syndic des Etats de Bretagne. Discours de M. de Botherel. Répéptition des protestations du siège de Ploërmel, qui renouvelle "son opposition formelle à tout enregistrement et publication de toutes lettres patentes, orodonnances, déclarations et édits non consentis par les Etats et non vérifiés par cours souveraines de la province, comme aussi à toutes lettres closes et arrêts du Conseil non revêtus des formes légales, à toutes formations inconstitutionnellement et installations de bailliages, de présidiaux et autres tribunaux qui seraient fait (e) s en vertu d'édits non précédés du consentement des Etats, non vérifiés par les cours souveraines de la province et contre l'institution desquels s'élève (nt) les articles 22 et 23 du contract national, le cri de l'honneur et les engagements sacrés pris par tous les tribunaux de la province à toutes augmentations. 1784-1790