Alphonse David naît à Vannes en 1860. En 1873, son père meurt, et sa mère élève ses trois enfants ( Mathilde née en 1859, Alphonse, et Adrien né en 1866) en continuant à tenir l'auberge à l'enseigne du "Soleil levant" située dans le quartier Saint-Patern, 3 rue des Fontaines.
En 1886, Alphonse...
...
Alphonse David naît à Vannes en 1860. En 1873, son père meurt, et sa mère élève ses trois enfants ( Mathilde née en 1859, Alphonse, et Adrien né en 1866) en continuant à tenir l'auberge à l'enseigne du "Soleil levant" située dans le quartier Saint-Patern, 3 rue des Fontaines.
En 1886, Alphonse acquiert la "Librairie Catholique" (4-6, rue Emile Burgaut), succédant à M. Caudéran qui assura aussi les fonctions d'éditeur ; il édita entre autre l'ouvrage de Cayot-Delandre "le Morbihan, son histoire, ses monuments". David se présente également comme "éditeur d'ouvrages sur la Bretagne", mention qui figure sur ses premières cartes postales.
Alphonse David épouse, en juillet 1889, Marie Gapais (le couple n'aura pas de descendance). Avec son frère Adrien il fréquente M. Cardinal, photographe connu et éditeur de cartes postales.
L'activité de David en tant qu'éditeur de cartes postales commence dès la fin du 19e siècle avec une trentaine de cartes non numérotées de type "nuage" (impression vert foncé). Au tout début du XXe siècle, avant 1903, une centaine de cartes, numérotées ou non, sont diffusées ; elles sont de type "nuage" et les impressions sont en noir ; elles portent la mention "A. David, éditeur, Vannes". Quelques cartes sont encore éditées avant la séparation du dos, l'illustration couvrant davantage le recto ; la mention devient "Collection David, Vannes" .
Contrairement à nombre de ses collègues de l'époque, Alphonse David ne semble pas s'être livré lui-même à la prise de vue ; une part importante des clichés, édités en cartes avant 1904, est signée "Le Merle"
La production concerne essentiellement le département du Morbihan, il faut toutefois en exclure la région de Lorient et Port-Louis, couverte par l'éditeur Laurent, et la région de Guémené-Gourin-Le Faouët, couverte par Villard.
A sa mort, le 30 mars 1919, sa veuve Marie conserve le magasin quelques temps avant de le céder à M. Boulan.