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Ce fonds est uniquement constitué des feuilles de ménages pour le recensement de 1946. Ce dernier est espacé du précédent de dix années, la guerre ayant empêché le relevé de population de 1941. Effectué seulement une année après la fin de la guerre ce recensement, établi pour la première fois sur des formulaires imprimés, permet d’analyser la composition familiale de chaque foyer ainsi que les conditions de logement. Ce fonds est donc particulièrement intéressant pour connaître les...
Ce fonds est uniquement constitué des feuilles de ménages pour le recensement de 1946. Ce dernier est espacé du précédent de dix années, la guerre ayant empêché le relevé de population de 1941. Effectué seulement une année après la fin de la guerre ce recensement, établi pour la première fois sur des formulaires imprimés, permet d’analyser la composition familiale de chaque foyer ainsi que les conditions de logement. Ce fonds est donc particulièrement intéressant pour connaître les incidences de la guerre sur la démographie, les structures familiales, et plus largement sur les conditions de vie de la population morbihannaise.
Rattaché au ministère du Commerce, un bureau de statistique générale fut créé en 1833. En 1840, il prit le nom de statistique générale de la France (SGF). Intégré en 1936 au ministère de l'Économie nationale, la Statistique générale de la France établit plus particulièrement des statistiques...
Rattaché au ministère du Commerce, un bureau de statistique générale fut créé en 1833. En 1840, il prit le nom de statistique générale de la France (SGF). Intégré en 1936 au ministère de l'Économie nationale, la Statistique générale de la France établit plus particulièrement des statistiques démographiques et des indices de prix. Elle coordonna des statistiques de toutes origines et les diffusa dans l'Annuaire statistique, le Bulletin de la statistique générale de la France et des ouvrages spécifiques.En 1941, elle devint le Service national des statistiques (SNS). Dans le contexte de reconstruction et de réorganisation de l'après-guerre, la loi de finances du 27 avril 1946 créa l'INSEE. Dès son origine, l'INSEE fut chargé de la gestion de fichiers administratifs, de la tenue des nomenclatures et de la production statistique. La loi du 28 août 1946 lui confia la gestion du fichier électoral. Le premier fichier national des établissements fut créé par décret en 1948.
Feuilles de ménages.
908 W 1-78
2 W 13619-13627, 13669-13778, 14838-14965
Ce groupe de fonds en provenance des succursales de Lorient, Pontivy et Vannes constitue une source intéressante pour l’histoire économique et monétaire du Morbihan pendant la seconde guerre mondiale.Les procès-verbaux des conseils d’administration offrent une description détaillée de l’activité des succursales en temps de guerre et pendant l’Occupation. Ces registres comparent les chiffres des opérations productives et récapitulent notamment les montants des effets escomptés et à...
Ce groupe de fonds en provenance des succursales de Lorient, Pontivy et Vannes constitue une source intéressante pour l’histoire économique et monétaire du Morbihan pendant la seconde guerre mondiale.Les procès-verbaux des conseils d’administration offrent une description détaillée de l’activité des succursales en temps de guerre et pendant l’Occupation. Ces registres comparent les chiffres des opérations productives et récapitulent notamment les montants des effets escomptés et à l’encaissement, les avances sur titres, les opérations effectuées gratuitement pour le compte du Trésor. Ils apportent une analyse de leur progression ou de leur régression en fonction du contexte, par exemple en 1942 les « effets escomptés, seuls ont marqué une régression, en effet, la diminution de l’activité économique des entreprises commerciales et industrielles de notre région s’est accentuée au cours du semestre, en raison de la pénurie des matières premières et des marchandises ».(3 ETP 2) Les rapports d’inspection apportent des informations complémentaires sur l’activité des succursales. Le rapport d’inspection de Vannes de 1940 inventorie notamment les encaisses et l’or évacués à Londres ou incinérés dès la signature de l’Armistice du 22 juin 1940. L'absence de journaux des opérations avec la clientèle et de grands livres des comptes généraux pendant l'Occupation laisse supposer que les opérations financières avec la clientèle furent profondément perturbées.Le fonds de la succursale de Vannes contient un dossier spécifique à la seconde guerre mondiale (3 ETP 55). Ce dossier est composé essentiellement d'instructions et de correspondance relatives à des dispositions particulières. On peut citer notamment une correspondance attestant l’engagement du Crédit nantais de « n’inclure dans les remises à l’escompte, aucun effet portant la signature d’entreprises qui doivent être considérées comme juives », des chèques illicites tirés sur le compte d’une unité allemande, ainsi qu’une liste nominative de détenus suspectés de collaboration dont les comptes, avoirs et créances furent bloqués. On peut également souligner la présence pour la succursale de Lorient de deux dossiers relatifs à la réquisition et aux dommages du bâtiment (4 ETP 9-10).
La Banque de France fut créée le 18 janvier 1800 dans le but de favoriser la reprise économique et d'instaurer la confiance du public dans le papier monnaie. Organisée sous forme d'une société par actions, elle est dotée en 1803 du privilège d'émettre uniquement des billets pour Paris ; la...
La Banque de France fut créée le 18 janvier 1800 dans le but de favoriser la reprise économique et d'instaurer la confiance du public dans le papier monnaie. Organisée sous forme d'une société par actions, elle est dotée en 1803 du privilège d'émettre uniquement des billets pour Paris ; la Banque obtint l'unicité d'émission en 1848 pour l'ensemble du territoire. Mis en place en 1806, les statuts de la Banque de France restèrent en vigueur jusqu'à la loi du 24 juillet 1936. Cette loi marqua le début de la nationalisation. En effet, le conseil général de la banque fut désormais nommé par l'État ; l'actionnariat privé ne fut cependant pas supprimé. La loi du 2 décembre 1945 paracheva la nationalisation, et l'État devint désormais le seul et unique actionnaireDans le Morbihan, c’est à Lorient, principale ville économique du département, que fut fondée la première succursale, en 1867. La succursale de Vannes fut créée par le décret du 3 avril 1898. Pour couvrir l'ensemble du département, un bureau auxiliaire vit le jour à Pontivy en 1911. Ce bureau fut rattaché dans un premier temps à la succursale de Lorient.
Procès-verbaux des conseils d'administration.
4 ETP 2
Rapports d'inspection.
4 ETP 6
Réquisitions d'immeubles et dommages.
4 ETP 9-10
Journal.
4 ETP 19-20
4 ETP 25
Restitution d'armes. Correspondance et notes de la banque de France de Paris.
2 ETP 1, 3
Procès-verbaux des conseils d'administration, des assemblées générales d'actionnaires et des comités d'escompte et de censure.
3 ETP 1-3, 5-6
Rapports d'inspection. Registres des notes de service. Registres bancaires.
3 ETP 7, 10-12
Journal des opérations avec la clientèle. Prélèvement au compte du Trésor public. Comptes d'avance. Comptes de dépôts de fonds. Comptes courants des établissements bancaires.
3 ETP 25-26, 30, 33-45
3 ETP 50-54
3 ETP 55
Ce fonds peu volumineux donne un aperçu des principales missions de l’inspection du travail. Le volume peu important de dossiers concernant les fermetures hebdomadaires et les négociations collectives permet de souligner que le contrôle de l’application de la réglementation du travail dans les entreprises ne constituait pas une priorité du service pendant la guerre.L’essentiel de l’activité de l’inspection du travail était monopolisé par la surveillance des mouvements de la main d’œuvre. Les...
Ce fonds peu volumineux donne un aperçu des principales missions de l’inspection du travail. Le volume peu important de dossiers concernant les fermetures hebdomadaires et les négociations collectives permet de souligner que le contrôle de l’application de la réglementation du travail dans les entreprises ne constituait pas une priorité du service pendant la guerre.L’essentiel de l’activité de l’inspection du travail était monopolisé par la surveillance des mouvements de la main d’œuvre. Les réquisitions destinées à répondre aux exigences des autorités allemandes étant réalisées par des services spéciaux (Office départemental de placement, service du travail obligatoire), ce fonds ne contient aucun dossier relatif à l’organisation de la Relève et du STO.À la Libération, la direction du travail et de la main d’œuvre était chargée de délivrer des attestations sur la qualité de réfractaire au STO. Ces attestations permettaient aux bénéficiaires d’être considéré en état de chômage involontaire et de pouvoir ainsi percevoir des prestations de sécurité sociale. Les attestations et les procès-verbaux de la commission départementale des réfractaires constituent une source intéressante car ils permettent d’évaluer l’impopularité du STO et d’estimer l’accroissement des effectifs de la Résistance provoqué par l’arrivée de ces réfractaires. Pour les questions relatives au travail et à la main-d'œuvre, le fonds du bureau de la main-d’œuvre de la préfecture (17 W) constitue un complément indispensable, notamment pour comprendre l’organisation de la Relève et du STO.
Créée par la loi du 2 novembre 1892, l’inspection du travail fut rattachée en 1906 au ministère du Travail. La mission principale des inspecteurs du travail consistait alors à contrôler l’application de l’ensemble de la réglementation du travail, notamment en ce qui concernait les contrats de...
Créée par la loi du 2 novembre 1892, l’inspection du travail fut rattachée en 1906 au ministère du Travail. La mission principale des inspecteurs du travail consistait alors à contrôler l’application de l’ensemble de la réglementation du travail, notamment en ce qui concernait les contrats de travail, leur durée, la représentation, la santé et la sécurité du personnel. Sous le gouvernement de Vichy, la loi du 31 octobre 1941 portant réorganisation de l’inspection du travail et de la main d’œuvre définit les missions des inspecteurs et répartit les compétences entre les circonscriptions régionales et départementales. Pendant l’Occupation, les tâches de l’inspection évoluèrent. En effet, la priorité des inspecteurs n’était pas l’amélioration des conditions de travail, mais le fonctionnement économique du pays ; le contrôle de la main d’œuvre devint donc une mission importante. En 1940, le service dut résorber le chômage. Dès 1941, le service dut se charger du placement de la main-d’œuvre dans un contexte de raréfaction des travailleurs, des dizaines de milliers de Français étant réquisitionnés pour aller travailler en Allemagne. À la Libération, l’ordonnance du 3 juillet 1944 réorganisa l’inspection du travail. Cette ordonnance prévit une direction départementale du travail et de la main d’œuvre et confirma la place prépondérante du placement de la main-d’œuvre en créant un service à part entière pour remplir cette mission.
1509 W 1, 4, 6
1249 W 196-199
A signaler l'article 961 W 37 relatif aux prisonniers de guerre allemands.
961 W 21, 22, 25, 37 ; 1143 W 89-176
Commission départementale des réfractaires.
961 W 38-43
961 W 16, 34
961 W 15, 19
961 W 17, 47
Ce fonds éclaté en versements multiples permet de mettre en évidence les difficultés rencontrées pour le maintien des transports. Pendant la guerre, les travaux ne pouvant être exécutés faute de matière première, très peu de dossiers de travaux sont présents de ce fonds. En revanche, les dossiers de l’après-guerre offrent un témoignage intéressant pour l’histoire de la Reconstruction. On peut citer les dossiers relatifs à la reconstruction des trois ponts les plus importants du Morbihan...
Ce fonds éclaté en versements multiples permet de mettre en évidence les difficultés rencontrées pour le maintien des transports. Pendant la guerre, les travaux ne pouvant être exécutés faute de matière première, très peu de dossiers de travaux sont présents de ce fonds. En revanche, les dossiers de l’après-guerre offrent un témoignage intéressant pour l’histoire de la Reconstruction. On peut citer les dossiers relatifs à la reconstruction des trois ponts les plus importants du Morbihan (Kerisper, La Roche-Bernard, Lorois). Composés de plans et de photographies, ces dossiers illustrent bien l’activité intense de reconstruction. En charge de la coordination des transports, le fonds du service des Ponts et Chaussées contient de nombreux dossiers qui reflètent les difficultés de circulation des voyageurs et des marchandises.
Le service des Ponts et Chaussées avait en charge la gestion de toutes les infrastructures d’un département, qu’il s’agisse des routes, des ports, des chemins de fer départementaux, des phares et balises ou de la coordination des transports terrestres. Par la loi du 15 octobre 1940 qui...
Le service des Ponts et Chaussées avait en charge la gestion de toutes les infrastructures d’un département, qu’il s’agisse des routes, des ports, des chemins de fer départementaux, des phares et balises ou de la coordination des transports terrestres. Par la loi du 15 octobre 1940 qui prescrivait le rattachement de la voirie départementale et vicinale à l’administration des Ponts et Chaussées, le gouvernement de Vichy élargit les attributions de ce service. Cette nouvelle organisation fut maintenue pendant la guerre et a été confirmée par l’ordonnance du 10 mars 1945. Les activités du service furent perturbées par les événements liés à la guerre, et particulièrement par l’occupation allemande. En effet, le service devait satisfaire les besoins en infrastructure des troupes allemandes ; il fut, de surcroît, lourdement réquisitionné pour assurer l’outillage des chantiers. Ces conditions difficiles de travaux d’entretien des voies de communication furent aggravées par la pénurie de matières premières qui se poursuivit à la Libération. Le réseau routier s’est donc considérablement dégradé par manque d’entretien, mais également à cause du passage de véhicules blindés et des bombardements. La destruction de routes et de ponts tels que le pont de la Roche-Bernard, le pont-Lorois et le pont de Kerisper perturba gravement la circulation pendant les six années d'hostilités et même au-delà. Contrairement aux voies de communication, les ports maritimes ne connurent pas de destructions massives, même si les travaux d’entretien furent également réduits par manque de ciment. On peut cependant souligner la poursuite des travaux de prolongation du quai Kergroise dans le port de Lorient réalisés à la demande des Allemands. Celui-ci constitua un atout majeur pour la création d’un port en eau profonde. Les travaux relatifs aux voies navigables furent limités ; seul l’entretien courant des ouvrages d’art et des chemins de halage put être réalisé. Le transport ferroviaire, dont l’exploitation fut confiée à la Compagnie de chemins de fer du Morbihan et à la Compagnie des tramways de Lorient fut désorganisé voire suspendu par les nombreuses réquisitions et particulièrement par l’absence de carburant. En charge de l’ensemble des infrastructures routières, le service des Ponts et Chaussées avait également dans ses attributions l’organisation des transports routiers notamment, en matière de coordination. Il délivrait les autorisations de circuler, les licences d’achat de véhicules, et répartissait carburants, pneumatiques et pièces détachées nécessaires aux véhicules.
Les versements 1337 W, 1530 W, 1532W, 1535 W, 1539 W, 1543 W, 1560 W, 1566 W, 1572 W, 1573 W, 1585 W, 1588 W, 1627 W sont en attente de classement.
2 W 14696-14714 ; 8 W 7641-7651, 7663, 7731 ; 1292 W 5, 7, 8-9 ; 1530 W ; 1532 W ; 1535 W ; 1584 W 1-7, 11-14, 18, 20-25
8 W 5552-5553, 7429-7430, 7439-7440, 7450, 7453-7454, 7456-7458, 7463-7466, 7470, 7472, 7474, 7477, 7481-7482, 7602, 7666-7674, 7693, 7730, 7732, 7734-7753 ; 1292 W 11-12 ; 1530 W ; 1532 W ; 1535 W
1292 W 17 ; 1293 W 1 ; 1543 W
1292 W 21-22, 24 ; 1535 W ; 1543 W ; 1549 W 16, 35, 122, 124, 148-151, 154 ; 1573 W
1292 W 25-27, 29, 32-33 ; 1530 W ; 1532 W ; 1543 W ; 1572 W
1292 W 38 ; 1535 W ; 1543 W ; 1549 W 185, 240-242, 244, 280-281, 284-287, 291, 319, 346 ; 1572 W ; 1573 W
1325 W 11-13, 1589 W 3, 22
1325 W 16, 18, 21-23, 25, 27, 29 ; 1584 W 36, 49 ; 1589 W 30,36
1325 W 30-31, 33, 36, 38-39 ; 1589 W
1325 W 40-46 ; 1589 W
1325 W 47 ; 1584 W 44-45 ; 1589 W
1325 W 49
1325 W 52, 59, 62 ; 1584 W 48, 55, 57, 61, 64, 67-68, 71
1584 W 75-76 ; 1566 W 52, 54, 59, 65, 70, 76
1325 W 72 ; 1584 W 78, 80-81
1325 W 73
1325 W 74, 76-83, 93-97, 106, 109-111, 119, 121-122, 124-128, 132, 141, 153-156, 172-174, 182-183 ; 1337 W ; 1358 W 11 ; 1539 W ; 1560 W ; 1566 W 88, 115-116, 122, 130-131; 1584 W 94
1566 W 178-179 ; 1584 W 112-113, 115, 119-120, 122
1325 W 190-191 ; 1337 W ; 1539 W ; 1560 W ; 1566 W 183, 197, 211-212 ; 1584 W 124-125, 128-129, 135-136, 138-140, 143, 146-148
1325 W 193-195 ; 1566 W 221-222
1325 W 212 ; 1566 W
1325 W 214-216
8 W 7388-7390, 7394, 7397-7399 ; 1504 W 152-154 ; 1539 W
1292 W 133 ; 1651 W 117
1292 W 136-140, 143-152 ; 1651 W 128
1292 W 156 ; 1651 W 130
1292 W 40-4 ; 1651 W 31
A signaler l'article 1292 W 61 relatif à la restriction des services et aux réquisitions faites pendant l'Occupation et après la guerre.
1292 W 60-61, 63, 67, 73-76, 78, 82-83 ; 1627 W ; 1651 W 13-14, 19-20, 22-24, 26, 32-38, 40-41, 43-44, 46-48, 50-60; 63, 66, 69-72, 74, 76-77, 79-80, 87, 95-96, 106-107, 109-111
A signaler l'article 1292 W 115 relatif au fonctionnement des transports en temps de guerre.
1292 W 115-116, 119-121, 130-132
8 W 7004, 7006-7007, 7045-7049, 7058, 7060-7061, 7063-7066, 7089-7091, 7093-7108, 7124-7125, 7140-7141, 7159, 7165, 7194, 7205-7206, 7213-7214, 7239-7240, 7255, 7264-7265, 7273, 7275, 7279, 7299, 7307, 7323, 7326-7328, 7362, 7370-7371, 7377-7379
8 W 7380-7385, 7387
100 W 6, 8-14
Ce fonds, d’un volume important regroupe des documents particulièrement intéressants pour l’histoire de la Reconstruction. Il offre un témoignage sur l’étendue des destructions provoquées par la guerre, particulièrement à Lorient, et sur la politique ambitieuse d’aménagement des villes. Les plans, la documentation technique et administrative attestent de la mise en œuvre d’un processus de modernisation des villes. En outre, quelques dossiers de ce fonds reflètent l’activité importante...
Ce fonds, d’un volume important regroupe des documents particulièrement intéressants pour l’histoire de la Reconstruction. Il offre un témoignage sur l’étendue des destructions provoquées par la guerre, particulièrement à Lorient, et sur la politique ambitieuse d’aménagement des villes. Les plans, la documentation technique et administrative attestent de la mise en œuvre d’un processus de modernisation des villes. En outre, quelques dossiers de ce fonds reflètent l’activité importante d’installation et de gestion des constructions provisoires destinées aux sinistrés. Ils laissent également percevoir les difficultés de la vie quotidienne dans ces logements ainsi que le mécontentement des populations provoqué par les retards de plus plus importants dans les travaux.
Créé par la loi du 11 octobre 1940, le service régional du commissariat à la reconstruction immobilière devint en 1944 la délégation départementale de la reconstruction et de l'urbanisme. Cette délégation était chargée :- de l’urbanisme ;- des travaux de construction ; - des dommages de...
Créé par la loi du 11 octobre 1940, le service régional du commissariat à la reconstruction immobilière devint en 1944 la délégation départementale de la reconstruction et de l'urbanisme. Cette délégation était chargée :- de l’urbanisme ;- des travaux de construction ; - des dommages de guerre.Pendant la seconde guerre mondiale, l’activité du service fut soumise aux impératifs liés aux événements. Le service devait notamment gérer les travaux de déblaiement, organiser le logement provisoire des populations en installant des baraquements et instruire les demandes d’indemnisation des dommages mobiliers et immobiliers. Dès 1943, 4 000 dossiers avaient été déposés. En dépit de la loi du 15 juin 1943 qui institua l’obligation du permis de construire sur tout le territoire, le service n'instruisit aucune demande de permis de construire. À la Libération le service exerça pleinement et intensivement ses missions, certaines zones du département, en particulier celle de Lorient, étant en grande partie détruites. Le déblaiement des communes touchées représente le premier travail de la Reconstruction. Le service gérait les constructions provisoires afin de loger les sinistrés. La reconstruction des immeubles et des routes ainsi que le rétablissement du réseau d’alimentation en eau potable et des égouts, nécessaires à un retour à la vie normale, constituèrent la priorité pour la délégation pendant plusieurs années. Au lendemain de la guerre, l’urbanisme prit de l’importance, et des plans d’aménagement des villes se dessinèrent. Les permis de construire obligatoires depuis 1943 mais surtout à compter de l’ordonnance du 27 octobre 1945 veillèrent à conserver les particularités architecturales de la région.
Les versements 7 W ASR , 1525 W, 1626 W sont en attente de classement.
2 W 10753, 10756-10768, 10786-10789, 11187-11188, 14715, 14718-14725 ; 8 W 7401-7405, 7407, 7410, 7412-7417 ; 1600 W 96
2 W 10769-10771, 11184
7 W 8330, 8342
2 W 10753, 11183, 11785, 14716-14717 ; 7 W 5541, 5544-5545, 5497-5499
2 W 11532-11533
2 W 10911-10913, 11192
2 W 10890
2 W 10790-10797, 10816, 10834-10835, 10846-10853, 10891-10894, 11144-11159, 11861-11901, 11905 ; 7 W 8239-8282 ; 888 W 1-85
2 W 97, 99-103
7 W 8284-8286
1312 W 138, 190, 209, 216, 237, 287, 312, 317, 331, 348 ; 1314 W 6 1319 W 1-24, 32, 43, 46-47, 54-62 ; 1485 W 7, 14-15 ; 1626 W 198-201, 203 ; 1608 W 9, 128-129
2 W 11127-11130
2 W 14770-14837 ; 7 W 5660-5706, 7245 ; 7 W ASR ; 1319 W 56-61, 65, 76, 80 ; 1525 W
104 W 1-111 ; 1804 W 1-119
Le fonds de l’inscription maritime présente un intérêt mineur pour l’histoire de la seconde guerre mondiale. Cependant, l’ensemble des documents relatifs à l’administration générale permet d’attester une continuité du service. Les registres de dépêches ministérielles témoignent notamment de la réglementation mise en place par le gouvernement de Vichy durant l’Occupation.On peut également signaler l’intérêt particulier du registre des naufrages et épaves déclarés sur Lorient. Il consigne...
Le fonds de l’inscription maritime présente un intérêt mineur pour l’histoire de la seconde guerre mondiale. Cependant, l’ensemble des documents relatifs à l’administration générale permet d’attester une continuité du service. Les registres de dépêches ministérielles témoignent notamment de la réglementation mise en place par le gouvernement de Vichy durant l’Occupation.On peut également signaler l’intérêt particulier du registre des naufrages et épaves déclarés sur Lorient. Il consigne notamment tous les naufrages liés aux événements de la guerre. Ainsi, les noms des victimes du naufrage de La Tanche, navire qui a sauté sur une mine magnétique allemande le 19 juin 1940, y sont recensés.Les dossiers relatifs aux créations et aux suppressions de concessions pour les cultures marines offrent un riche témoignage sur les difficultés rencontrées par les pêcheurs en zone militaire occupée.
L'administration de l'Inscription maritime mise en place dès la fin du XVIIe siècle par Colbert était destinée à recenser tous ceux qui pratiquaient soit la navigation, soit la pêche, tant en mer que sur les côtes ou sur les rivières jusqu'à l'endroit où la marée remonte, et qui pouvaient servir...
L'administration de l'Inscription maritime mise en place dès la fin du XVIIe siècle par Colbert était destinée à recenser tous ceux qui pratiquaient soit la navigation, soit la pêche, tant en mer que sur les côtes ou sur les rivières jusqu'à l'endroit où la marée remonte, et qui pouvaient servir le Roi en temps de guerre. Ce système est devenu à la Révolution par le décret de brumaire an IV l'Inscription Maritime. Elle relèvait de l’administration centrale de la marine marchande, à l’origine direction du ministère de la Marine, qui fut érigée en sous-secrétariat d’État en 1913. Le caractère militaire de l’institution n’a pas pour autant totalement disparu, puisque les administrateurs des affaires maritimes forment toujours un corps d’officiers de la Marine nationale.L’enrôlement systématique des marins s’accompagna du suivi méticuleux de leur carrière afin de définir leurs droits aux soldes et pensions accordées en guise de compensation. Au niveau local, l’administration de l’Inscription maritime s’appuyait sur un maillage territorial original : les côtes françaises étaient divisées en arrondissements, eux-mêmes subdivisés en quartiers maritimes, composés de syndicats qui constituait un tissu administratif serré. L’architecture administrative a varié selon les époques et a connu une liste successive d’appellations qui s’échelonnent de garderies en syndicats, de quartiers en préposats, de préposats en sous-quartiers (juillet 1946) puis de sous-quartiers en stations maritimes (mai 1959). Le terme d’Inscription maritime, apparu en 1795, a été remplacé par le terme Affaires maritimes en 1966.
1446 W 7 -21 ; 1741 W 19-24 ; 101 W 9-12, 16,19, 27-28 ; 1922 W 9
1446 W 120- 130
1446 W 244- 246, 248 ; 101 W 44, 54-56, 61-62,70
101 W 2
101 W 6-7 ; 1922 W 5
Distinctions honorifiques.101 W 73-77 ; 1446 W 292, 299-300, 305 ; 1741 W 103-109
Registres d'allocations de la retraite, réversion aux veuves et orphelins, aide sociale en faveur des marins. 1446 W 342, 347, 356 ; 1741 W 120 ; 101 W 96-106, 112-118, 121-124, 126, 140-141, 143 ; 1922 W 125-127, 133-137
1922 W 49, 52-53, 63, 71, 73-80, 82-86
101 W 81, 85-90
1922 W 144-146, 167-168, 172
Mise en circulation. Registre d’armement de navire du quartier de Groix. Registre de vente de navire.1446 W 361-362 ; 1741 W 136 ; 101 W 157-166
Disparition en mer, registre des naufrages et épaves déclarés sur Lorient 1446 W 406-407 ; 1741 W 199 ; 101 W 178-179, 187-188, 195
Disparition en mer, registre des naufrages et épaves déclarés sur Lorient (consigne notamment les noms des victimes du naufrage de La Tanche, navire qui a sauté sur une mine magnétique allemande le 19 juin 1940).101 W 197, 209 ; 1446 W 414, 429 ; 1741 W 227
Organisation du mareyage. Organisation et contrôle de la profession. 101 101 W 212, 222-223 ; 1446 W 454-455, 457, 460
Création de parc à huitres dans la petite mer de Gâvres. Dossier qui traite des difficultés des pêcheurs en zone militaire occupée. Création de viviers fixes. 101 W 239-246, 251-253 ; 1446 W 494, 502 ; 1923 W 33, 58-58, 61-97
1446 W 676 ; 1741 W 238
Le fonds essentiellement référencé dans la sous-série 9 W, est particulièrement riche. Il permet d'appréhender la vie scolaire pendant la seconde guerre mondiale.Il est à souligner que les documents concernent pour l’essentiel l’enseignement primaire. En effet, seuls quatre articles s’intéressent à l’enseignement secondaire et plus précisément au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Les rapports des chefs d’établissements permettent de dresser un tableau sommaire de la situation des lycées...
Le fonds essentiellement référencé dans la sous-série 9 W, est particulièrement riche. Il permet d'appréhender la vie scolaire pendant la seconde guerre mondiale.Il est à souligner que les documents concernent pour l’essentiel l’enseignement primaire. En effet, seuls quatre articles s’intéressent à l’enseignement secondaire et plus précisément au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Les rapports des chefs d’établissements permettent de dresser un tableau sommaire de la situation des lycées pendant la Seconde Guerre mondiale.Pour l’enseignement primaire, la correspondance échangée entre les instituteurs, les maires et l’inspecteur d’académie offrent un aperçu des conditions de travail et d’accueil des enfants. Cette correspondance très éparse met particulièrement l’accent sur le recrutement des instituteurs et les réquisitions de locaux. Les statistiques d’inscription et de fréquentation des élèves sont également des données intéressantes pour appréhender les conséquences des réquisitions de locaux et des faits de guerre sur la vie scolaire, et plus précisément sur les effectifs. Par ailleurs, ces statistiques étant également établies pour les écoles primaires privées, permettent d’évaluer l’impact de la politique du gouvernement de Vichy, plutôt favorable à l’enseignement catholique. Destinés au préfet et au recteur d’académie, des rapports hebdomadaires et mensuels étaient rédigés par les inspecteurs d’académie. Ils constituent une source d’information riche permettant de connaître les conditions d’enseignement dans le département. En effet, ces rapports décrivent le fonctionnement des établissements primaires et secondaires, l’attitude et les arrestations des enseignants ainsi que les réquisitions de locaux par les troupes allemandes. Il est à souligner que les rapports rédigés à la Libération consacrent une part importante à l’attitude des fonctionnaires et détaillent ainsi l’attitude antinationale et les actions de résistance de certains enseignants. Le dossier relatif à la relève des fonctionnaires et aux félicitations, permettent de mettre en évidence la politique d’épuration menée à l’égard des fonctionnaires considérés hostiles à la Révolution nationale. Ce dossier contient en particulier une liste nominative et un courrier relatifs aux instituteurs et institutrices sanctionnés (9 W 852). Les dossiers de carrière des enseignants référencés dans la sous-série 889 W offrent un complément intéressant pour étudier le comportement du corps enseignant. Les rapports d’inspection, qui ont pour objectif de décrire l’attitude et les qualités professionnelles de l’enseignant, apportent également un éclairage sur le contenu pédagogique des cours, et permettent ainsi d’évaluer l’application des nouveaux programmes édictés par le gouvernement de Vichy.
Le décret du 17 mars 1808, qui prévoyait autant d’académies que de cours d’appel, installa un recteur d’académie à Rennes dès le début du XIXe siècle. L’inspection d’académie du Morbihan, circonscription administrative du rectorat de Rennes, gérait à l’échelon départemental les personnels,...
Le décret du 17 mars 1808, qui prévoyait autant d’académies que de cours d’appel, installa un recteur d’académie à Rennes dès le début du XIXe siècle. L’inspection d’académie du Morbihan, circonscription administrative du rectorat de Rennes, gérait à l’échelon départemental les personnels, essentiellement ceux de l'enseignement primaire, la scolarité et la vie scolaire, l'organisation des examens et des concours. Pendant la seconde guerre mondiale, le gouvernement de Vichy commença son œuvre d'éducation générale en réformant l’enseignement. L'enseignement primaire laïc fut dénoncé comme responsable de la « démoralisation » du pays. Vichy signa une série de mesures contre les défenseurs de l’école publique en abrogeant notamment la loi qui interdisait aux congréganistes d’enseigner. Considéré comme trop républicain, le corps enseignant fut épuré et les écoles normales d'instituteurs fermées. Obéissant à la volonté d’éliminer toute opposition à la Révolution nationale, les syndicats d’enseignants furent interdits. Les inspecteurs d’académie étaient chargés de contrôler la bonne application des directives et devaient en rendre compte au recteur d’académie et au préfet. En réformant le contenu de l'enseignement, le gouvernement de Vichy utilisait l'école comme un instrument pour le redressement intellectuel et moral des populations. Cet enseignement devait désormais être fondé sur la morale du civisme nationaliste, la morale des vertus et la morale de la foi. En décembre 1940, le ministère de l'Instruction publique publia des programmes de morale inspirés de la devise « travail, famille, patrie». Dans toutes les écoles les élèves devaient chanter le fameux refrain « Maréchal, nous voilà devant toi, le Sauveur de la France..». Certaines matières, comme l'éducation physique, étaient mises en valeur, car elles donnaient le goût de l'effort. À la Libération, l’ensemble de la législation scolaire de Vichy fut abrogé par l’ordonnance de 17 avril 1945.
1740 W 14
1740 W 37-30
9 W 488-761
9 W 852 ; 889 W 2002-2251, 1740 W 147, 153-155, 163, 176, 178, 185-189, 191-196, 1871 W 21, 76-131, 210-222, 233-234
1740 W 179, 190
9 W 857-860, 1740 W 200
9 W 762-847, 1740 W 355, 362
9 W 853-856, 1740 W 348, 351, 357-358, 360
1740 W 366-367
Les fonds des établissements scolaires sont très lacunaires, notamment pour les écoles primaires. Les cinq dossiers concernant les écoles de Guémené-sur-Scorff, Guénin, Guer, Le Palais et Rochefort-en-Terre offrent une vision partielle des effectifs scolaires. Le fonds de l’inspection académique est donc indispensable pour connaître la vie scolaire des établissements du 1er degré. Les fonds des établissements du 2nd degré, sont également très indigents et apportent peu d'éléments sur...
Les fonds des établissements scolaires sont très lacunaires, notamment pour les écoles primaires. Les cinq dossiers concernant les écoles de Guémené-sur-Scorff, Guénin, Guer, Le Palais et Rochefort-en-Terre offrent une vision partielle des effectifs scolaires. Le fonds de l’inspection académique est donc indispensable pour connaître la vie scolaire des établissements du 1er degré. Les fonds des établissements du 2nd degré, sont également très indigents et apportent peu d'éléments sur l'histoire de la vie scolaire pendant la seconde guerre mondiale. Seuls le collège Jules-Simon à Vannes, les lycées Joseph-Loth à Pontivy et Alain-René-Lesage à Vannes ont conservé quelques dossiers produits pendant la guerre. Ces dossiers concernent pour l’essentiel l’administration générale et la gestion du personnel des établissements.Dans le fonds du collège Jules-Simon, on peut mettre en évidence l’intérêt historique des états statistiques et descriptifs de la situation de l’établissement. Ces tableaux, qui indiquent la répartition des élèves et le nombre d’heures enseignées par niveau et par discipline, permettent d’avoir un aperçu significatif de l’organisation de l’enseignement pendant cette période. En dépit du faible volume de dossiers relatifs à la seconde guerre mondiale, le fonds du lycée Joseph-Loth contient plusieurs documents particulièrement intéressants pour l’histoire de la vie scolaire pendant l’Occupation. Les rapports d’activité rédigés par le proviseur apportent des informations riches et variées sur la fluctuation des effectifs, sur le comportement et la situation morale des élèves, sur la désorganisation du personnel et sur les réquisitions de locaux. La plupart du temps, ces informations sont accompagnées d’une analyse. Ainsi en 1942, l’augmentation des effectifs est expliquée par l’arrivée de réfugiés. Le comportement des élèves est décrit, notamment dans les rapports de 1945 qui soulignent la participation de ces derniers aux œuvres de guerre, aux opérations de sauvetage lors des bombardements et à des actions ou groupes de résistance. Le registre des procès-verbaux du conseil de discipline, qui permet de mettre évidence l’indiscipline habituelle des élèves (fraudes en composition, mauvaises conduites), offre également un témoignage détaillé sur des actions et des propos soit anti-allemands soit pro-gaullistes.Le fonds du lycée Alain-René-Lesage à Vannes, composé essentiellement de budgets et de photographies de classe, ne constitue pas une source essentielle pour l’histoire de la vie scolaire pendant la seconde guerre mondiale.
Les établissements d’enseignement primaire et secondaire, gérés administrativement par l’inspection académique, sont chargés d’accueillir les enfants et d’enseigner des savoirs conformément aux directives du ministère. La vie scolaire, aussi bien dans les établissements primaires que...
Les établissements d’enseignement primaire et secondaire, gérés administrativement par l’inspection académique, sont chargés d’accueillir les enfants et d’enseigner des savoirs conformément aux directives du ministère. La vie scolaire, aussi bien dans les établissements primaires que secondaires, fut profondément troublée par les événements de la guerre et l’occupation allemande. En effet, les locaux des établissements étaient les premiers bâtiments réquisitionnés pour le cantonnement des troupes d’occupation. Le lycée Joseph Loth à Pontivy et le collège Jules Simon à Vannes subirent en effet des réquisitions allemandes de 1939 à 1944. Le lycée et le collège de Lorient, en grande partie détruits par les bombardements de 1943, durent se replier à Guémené-sur-Scorff. La vie scolaire fut également perturbée par une désorganisation du personnel, de nombreux fonctionnaires étant prisonniers ou entrés dans la Résistance.Dès la Libération, l’ensemble des établissements rouvrit. Cependant la détérioration des locaux et du matériel scolaire nécessitèrent d’importants travaux afin de permettre le retour à une vie scolaire normale.
9 W 861-865
1444 W 2-3
1444 W 4-7
1444 W 17-18, 23
1444 W 25
1444 W 9, 13-15, 32-34, 36-37
1444 W 10, 11, 38
A signaler l'article 1444 W 54 relatant le programme d'une fête scolaire au profit des étudiants prisonniers.
1444 W 53-54
1444 W 64-66
1444 W 97-98
1444 W 102
1120 W 1, 4
1522 W 1-3, 6-7
1522 W 11, 19
1522 W 22, 27, 30-31
1522 W 36
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